mardi 31 mai 2011

Paroisse Notre Dame

HEUREUX ANNIVERSAIRE AU R.P. CARLOS ROMMEL

          Du 24 mai 1937 au 24 mai 2011, voilà 74 ans jour pour jour que le Père Carlos vient de totaliser sur cette terre des hommes, en cette journée de mardi 24 mai 2011, journée  si riche en évènements au sein de la Paroisse Notre Dame de Bumba.
     
Couronné par l'école maternelle pendant la messe

     La journée a commencé par une messe d’action de grâce de plus d’une heure, célébrée à partir de 8h par le Révérend Père Carlos lui-même, Curé de la paroisse et Fondateur du Complexe Scolaire notre Dame de Bumba, messe au cours de laquelle  les personnels ainsi que les élèves ont massivement assisté.
          Au cours de celle-ci, les tout petits élèves de la Maternelle Notre Dame ont à l’unisson chanté le joyeux anniversaire au Père Carlos avant qu’une autre équipe des gamins viennent présenter des papiers fleurs et lui fassent porter une casquette multicolore d’anniversaire confectionnée par leurs maîtresses, sous les acclamations de l’assistance.
L'équipe gagnante de l'école primaire de Mr. le Directeur Akanga Jules
        

Le meilleure joueur de l'école primaire "Nzapa" surnommé "souris"

  A 14 heures deux matches de football furent organisés au terrain d’entraînement de l’équipe Salongo, dans la concession CFU (Chemin de Fer des Uele), le stade étant en reconstruction.  Au 1e match, les élèves de l’Ecole primaire 1 Notre Dame du Directeur Akanga Jules arrachèrent une victoire de 2 buts à 0 face aux élèves de l’Ecole primaire 2 Notre Dame de la Directrice Gbey Ivette. Peu après, le second match opposa tous les enseignants du Complexe scolaire Notre Dame aux Infirmiers du Centre de santé Notre Dame associés avec tous les autres travailleurs de la Paroisse Notre Dame. Ceux-ci s’inclinèrent par un score de deux buts à zéro face aux enseignants très ambitieux dont la plupart ont encore la fraîcheur de la jeunesse.
Signalons que deux jours avant, un autre match avait opposé les Collégiens des classes impaires (1e, 3e et 5e) contre ceux de classes paires (2e, 4e et 6e) à l’issu duquel les derniers cités courbèrent l’échine par 0 but contre 5 !

L'équipe gagnante du complexe scolaire


Le meilleur joueur de l'équipe gagnante "maitre Iluku Gabriël"
Capable de devenir "une védette" en première ligue de football en Belgique.
          A l’heure de la remise des trophées ce fut la liesse populaire : toutes les équipes reçurent chacune, des mains du Père Carlos lui-même, une enveloppe. Les meilleurs joueurs reçurent également des cadeaux : A l’école primaire ce fut l’élève Nzapa surnommé Souris, il était rapide dans ses dribbles. Chez les Collégiens, c’était Merlin Mangbau et, du côté enseignant, Maître Gabriel Iluku était sans conteste la meilleure vedette du tournoi.
          Après le match de football, l’ambiance de festivité s’est poursuivie à partir de 17 heures et demie au Collège Notre Dame où de nombreux invités rehaussèrent de leur présence et partagèrent un verre autour du Père Carlos qui se tenait à gauche de Son Excellence Monseigneur Louis Kinga Bodala, Evêque du Diocèse de Lisala en séjour à Bumba.
          Trois discours furent prononcés pour la circonstance :
Le discours du Prefet du collège Lindimbe Camille
          D’abord le Préfet des Etudes du Collège Notre Dame, monsieur l’Abbé Camille Lindimbe qui a en bref fait voir à l’assistance l’amour et le dépassement du R.P. Carlos envers la population  par ses grandes œuvres, telles que les écoles du Complexe scolaire Notre Dame, le Dispensaire Notre Dame, le marché encore en construction… réalisées à Bumba.
Le discours de Monseigneur Nkinga Louis, Evêque de Lisala.
          Est venu ensuite le mot du R.P. Carlos lui–même qui, sous les acclamations de l’assistance s’est évertué à prodiguer des conseils envers son personnel sur le savoir-faire dans la vie ainsi que ses remerciements envers sa famille, ses frères de la Congrégation de Scheut, ses amis et connaissances qui lui ont porté main forte dans ses actions, tout comme envers ses autorités qui lui ont placé confiance, sans oublier tous ses collaborateurs et tous les personnels tant du Complexe scolaire, du Centre de Santé que de la Paroisse.        
Le lac donne au P. Carlos son prortait, dessiné par Mr. Mono, un artiste local



   Enfin, il a été demandé à Son Excellence Monseigneur Louis KINGA, Evêque de Lisala de s’exprimer et, à cette demande, Son Excellence Monseigneur Louis KINGA a, au nom de toute sa Congrégation des missionnaires des Scheut, la même que le Père Carlos le fêté du jour, et au nom du Diocèse de Lisala, félicité et apprécié le R.P. Carlos pour ses réalisations. « Un religieux missionnaire, a-t-il dit, ne peut pas reculer, et c’est la raison pour laquelle nous l’appuyons et nous continuons à l’encourager, à continuer à travailler dans ses grandes réalisations qu’il fait ici pour le bien de la population, et ce, jusqu’à sa mort »
Un cadeau donné par l'école Notre Dame 2 de Madame la directrice Gbey Yvette



          La cérémonie a été clôturée par la danse au rythme de la rumba congolaise après la remise des divers cadeaux offerts par les personnels et autres invités. AD MULTOS ANNOS!

Les soeurs se réjouissent aussi.


                                                                               Antonio LISUMA



















dimanche 29 mai 2011

Evénement

DISCOURS INTEGRAL DE MAMAN OLIVE LEMBE KABILA
AU COMPLEXE SCOLAIRE NOTRE DAME DE BUMBA
 CE MERCREDI 18 MAI 2011

          Mesdames et messieurs, en vos propres qualités respectives, je vous salue encore une fois, bonjour!
          Tous les collégiens, les élèves, les enfants de l’école maternelle, bonjour !
L'arrivée de Madma Olive au complex scolaire Notre Dame

          Je crois que, comme vous savez tous la première préoccupation de notre Cher Papa, parmi les 5 chantiers, il n’a pas oublié le chantier éducation. Les plus grands sûrement comprennent, et ils savent parce qu’ils sont devenus très mûrs, ensemble avec tous les adultes, que c’est à travers l’éducation ensemble avec l’instruction de nos jours que nous devenons quelqu’un dans la vie, parce que pour ce qui est du reste, nous la génération précédente, nous sommes sacrifiés, nous sommes sacrifiés pourquoi ? Parce que nous avons acquis une mauvaise mentalité. Certains parmi nous n’ont pas reçu une bonne éducation. Le mode de vie et mœurs ont changé et beaucoup d’autres détails.
          Vous les enfants vous êtes l’avenir du Congo. Vous êtes le représentant légal du Congo Futur. C’est pourquoi aujourd’hui présent, je me permets de féliciter très vivement le Curé Carlos, le Père Carlos, qui a accepté de tout laisser, de tout abandonner. Vous connaissez bien son histoire si mieux que moi ; je viens de l’entendre seulement maintenant, pour être avec vous, pour contribuer à la vie future de nos enfants, parce que nous ne pouvons rien faire s’il n’y a rien dans la caboche.



          Je félicite tous ceux qui de pair avec lui, l’accompagnent dans cette lourde tâche. C’est comme ça que vous devez faire des efforts pour étudier, comme vous avez la chance, vous avez beaucoup de chance ici à Bumba, je ne pouvais pas m’imaginer qu’il y avait une école de cette ampleur ici dans cette ville. C’est pourquoi jeunes gens, je vous exhorte et je vous encourage à travailler encore plus et plus encore pour pouvoir mieux nous défendre dans le Congo de demain ; parce que nous avons l’exemple vivant ici devant vous : Le Père Carlos, qui s’est sacrifié pour le bien être de notre avenir, surtout de nos enfants. Pour nous enseignants, professeurs, le service de l’Etat, allez ensemble, main dans la main, goutte par goutte pour le besoin de l’éducation de nos enfants.
          Moi, humble maman Olive, ma formation que j’ai reçue, c’est la pédagogie, c'est-à-dire peut-être si je n’étais pas ce que je suis aujourd’hui je serai enseignante comme vous ; et pour moi, c’est dans l’éducation que nous avons la clé du changement de mentalité. C’est le plus important. C’est dans le travail que l’on peut changer la situation de notre pays. Nous avons déjà commencé quelque part, mais nous avons besoin de tout le monde, grand et petit, chacun dans son domaine. Nous avons besoin de la participation de tous pour pouvoir continuer à vaquer avec l’élan que nous a lancé le Président, pour continuer à le soutenir parce que nous avons besoin de vous voir développés.



          La vision qu’il a pour le pays : nous avons besoin de le suivre pour que nous ne puissions plus connaître les situations du passé. Les choses doivent changer. Les jeunes, la balle se trouve dans votre camp. Si vous travaillez bien, si vous suivez bien votre éducation, peut-être que parmi vous se trouve la prochaine maman Olive. Et vous parents, ne démissionnez pas, il est votre devoir premier, il est de votre devoir de supporter l’éducation de vos enfants. Il ne faut pas devenir démissionnaires quant à votre responsabilité, chers parents. Il ne suffit pas de faire des enfants mais aussi de subvenir à leur besoin. Et c’est vraiment une très grande chance que vous avez. Je peux vous assurer. Rassurez-vous, bien que le Père Carlos vient de dire qu’il ne nous demande rien du tout, il nous donne déjà beaucoup, mais ensemble avec lui, nous ferons des grandes choses ; et vous devez tous le soutenir, il est parmi ceux qui ont décidé de devenir congolais par nature. Beaucoup sont déjà partis, il y a peu encore parmi lesquels lui ici présent participe à la bonne éducation de nos enfants.
Le départ vers l'avion.

          Je vous remercie tous, tous le staff, toutes les personnes qui ensemble avec le Père Carlos contribue à la bonne éducation de nos enfants. Je n’ai pas vraiment beaucoup à vous dire, je ne peux que vous encourager de continuer dans cet élan là.
          Que Dieu vous bénisse !
          Et je vous dirai déjà au revoir parce que je suis en route, pour me déplacer autre part, au revoir. (Acclamation)
                                                                  Propos recueillis par Antonio Lisuma.








samedi 28 mai 2011

Evénement

Suite du discours de P. Carlos à l'occasion de la visite de Maman Olive, première Dame du Congo.      


   Après les années 1986, alors toujours Curé à Bumba, j’ai vu beaucoup d’enfants, des milliers sans une bonne éducation ; et on me dit : « Père, faites quelque chose pour ces enfants là, pour leur donner une bonne éducation, une instruction convenable pour eux ». C’est ainsi que j’ai demandé à Mgr Nganga que vous avez peut-être vu à Lisala pour commencer avec une école privée comme Mgr Malula, une école privée comme Mgr Moke. Moi je ne suis pas Monseigneur, mais il faudrait quand même commencer avec une école privée. Après quelques difficultés, Monseigneur Nganga m’a donné la permission en 1990 pour commencer. Nous avons donc commencé progressivement d’abord avec 4 classes de 1e année primaire qui ont progressé et après 6 ans, on a réussi une école primaire privée avec 24 classes au total en 1996, qui fonctionnent bien.
La joie dans nos deux écoles primaires

          Après, naturellement il faut continuer avec le C.O. On a réussi à construire progressivement le Collège avec 2 sections : scientifique maths physique et littéraire, et maintenant avec 400 élèves.
          Vous savez aussi maman que les résultats sont bons ; les élèves de 6e primaires réussissent brillamment, le dernier a toujours plus de 60 %. Cela veut dire que ces examens de contrôle ne sont pas bien parce que dans chaque école on devrait toujours avoir un, deux ou trois élèves qui ne réussissent pas, mais ici chez nous, à l’examen de sondage (TENAFEP), le dernier a toujours plus que 60 %. Alors qu’est-ce que cela vaut comme examen?
Nos dirigeants du Collège
Maître Iluku Gabriël, Mr. Richard Mogolo, Mr. Molia Emile, Mr. Lindimbe Camille, Préfet, Mr. Mambu Louison, et Mr. Maneno

          A l'école secondaire, depuis l’année 2002 tous les élèves ont réussi aux Examens d’Etat, 100% des réussites, on n’a jamais eu 50%. Et la moyenne de réussite est toujours de 70, 60 et 80 %.
          Cela veut dire, nous faisons tout notre possible pour que ces écoles soient bien. Il y a un jour une femme qui arrivait de Kinshasa. Elle donnait cours dans une école privée, elle dit : « Je vais travailler dans votre école, car j’entends trop de votre école ».  Elle entrait au C.O. parce que c’est au C.O. qu’elle donnait cours à kinshasa, elle a fait un examen ainsi que des interrogations à l’issue desquelles elle me disait : « Père votre C.O. est m i e u x que le nôtre », et son C.O. était l’école belge de Kinshasa.
          Donc, maman, si vous avez des enfants, vous pouvez toujours les inscrire ici dans notre école, ils seront meilleurs ! ( Maman Olive a souri)
Nos anges de la maternelle.

          Et là, je vais vraiment féliciter les enseignants et les professeurs qui y travaillent, ils s’y mettent, l’avant-midi et l’après-midi et nous savons que notre niveau et le niveau de l’Europe, c’est à peu près le même. Et les enfants des belges qui arrivent ici en visite entrent dans l’école et disent : « oui, c’est une bonne école », on leur pose parfois des questions qu’ils ne savent pas répondre. C’est vraiment une bonne école.
          Maman, je dois féliciter aussi mon personnel parce qu’en Europe, ces écoles ont peut-être 25 élèves par classe, tandis qu’ici chez nous nous avons 50 élèves dans chaque classe. Les enseignants d’ici travaillent vraiment le double de ceux d’Europe ; et pour le salaire, on ne va pas en parler…
          Maman, je ne vous demande rien. Ici, ils ont de l’argent ; nous demandons à l’école primaire 30.000 FC. Tout le monde qui aime son enfant paye ; à l’école secondaire, nous demandons 60.000 FC, ce n’est pas beaucoup. A l’école belge on demande 250.000 FC par trimestre, mais ici à Bumba on demande seulement 30.000 FC par année et 60.000 FC par année. Un homme qui aime son enfant aura cet argent pour payer ses frais scolaires.
          Maman, vous avez déjà beaucoup voyagé, vous avez beaucoup entendu et vu beaucoup d’histoires ; moi je vais vous dire ceci : vous arrivez ici à Bumba, une ville de 150.000 habitants, partout pas d’électricité, pas d’Internet… Et puis, dans le monde entier une ville qui a 150.000 habitants a certainement de l’électricité et l’Internet. Maman, vous savez tout ça.
Le Gouverneur de Mbandaka, Mamam Olive, P. Carlos et Mde Mabunda Jeannine

          Je vous demande seulement, excusez-moi, pour vous épargner trop, chercher de bons collaborateurs qui aiment le pays, comme vous vous aimez votre pays. Je voulais encore faire une comparaison, excusez-moi, avec le Christ. Le Christ, il est la vigne, il donne les raisins, et avec les raisins, le vin. Il veut que tout le monde soit content, soit heureux, content dans la vie, qu’ils disent ah… c’est bien de vivre ici au Congo. C’est ça la volonté du Christ.
41 ans curé de Bumba Notre Dame

          Et vous maman, vous vous appelez OLIVE, l’olive produit la meilleure huile du monde qui… (Acclamation). Une huile luisante, brillante. Cette huile fait des personnes solides, brillantes, des gens forts, makasi comme on dit en lingala. C’est vous Olive et je pense que vous voulez que tous les citoyens du Congo soient comme ça, qu’ils vivent comme ça makasi, ruisselant d’énergie. C’est ça que vous voulez. Mais vos collaborateurs, veulent-ils la même chose ? Maman Olive, il y a beaucoup de collaborateurs qui portent un panier très lourd, mais avec des grands trous dedans, l’argent ne va pas où vous voulez,Maman.  Maman, vous savez aussi, le Christ quand il a commencé, il avait beaucoup de disciples, tout le monde venait à lui, mais petit à petit, ils sont partis parce que le Christ voulait seulement que tout le monde travaille pour la population, pour que les gens soient heureux, et excusez-moi de vous dire, au jardin d’olivier, il restait tout seul, les disciples ne sont même pas entrés au jardin d’olivier, seulement les trois meilleurs, mais eux dormaient, ils en avaient marre aussi ; et le Christ demandait au Père : « Donnez-moi la force pour quand même je puisse continuer à travailler pour un monde meilleur». Et je pense que vous aussi de temps à autre, le soir, quand vous êtes toute seule, vous, avec votre mari, vous vous demandez comment est-ce qu’il faut travailler pour que notre pays soit bien, soit fort, soit makasi, avec qui travailler…, comment devons-nous faire… avec quels collaborateurs qui ont les mêmes désirs. Et je pense que vous êtes souvent dans la même situation que les Christ  au jardin d’olivier. 

Le départ.

                    Vive maman Olive, vive le Congo. Je vous remercie. (Acclamation).

                                                               Propos recueillis par Antonio Lisuma
                                                                               Tél. : +243 81 783 58 04
         
           
       

vendredi 27 mai 2011

Evénement


DISCOURS INTEGRAL DU R.P.CARLOS ROMMEL
A L’OCCASION DE LA VISITE
DE MAMAN OLIVE LEMBE KABILA,
LA PREMIERE DAME DE LA RDC
AU COMPLEXE SCOLAIRE NOTRE DAME DE BUMBA


                       Maman Présidente de la R.D.C., 1e Dame du Congo,
                                                   
                       Soyez la Bienvenue parmi nous dans ce complexe
                       Scolaire Notre Dame !

                Madame, notre complexe se compose de quatre écoles. L’école maternelle qui compte 400 élèves, deux écoles primaires, ensemble 1.700 élèves et le collège de 400 étudiants, ensemble 2.500 élèves. Aussi les parents de nos élèves et leurs frères et sœurs vous souhaitent  la bienvenue  parmi  nous. Ces milliers de personnes sont tous très contents que vous soutenez cette œuvre.   
L'arrivée de maman Olive au Complex Scolaire Notre Dame
                                     
          Vous êtes maman, la première Dame du Congo, nous sommes tous vos enfants, moi je suis aussi un des vos fils. Et je me permet de me présenter : qui suis-je ? Je suis Belge, Flamand.
          Mon Père à l’année 1920 a fondé une Banque. Cette banque reste et existe encore jusqu’à ce jour mais bien sous un autre nom,  KBC à Bruxelles. Dans l’année 1956, j’avais alors 18 ans, je sortais de l’Ecole secondaire. Etant le fils aîné, il me demandait de lui succéder à la Banque. En le regardant…, je lui dis : « regardez Papa je vous estime, vous avez travaillé dans la Banque, mais moi, je ne vais pas donner ma vie dans ce genre de travail. Je vais faire une autre vie. Il m’a écouté et il était triste parce qu’il savait très bien que j’étais fort en maths et bon pour devenir un excellent banquier.
Notre curé, baptisant les enfants

Et 7 ans après, à l’année 1963, je suis arrivé ici au Congo comme missionnaire de Pères de Scheut, huit mois après le décès de mon père. Il n’a pas su assister à mon départ pour les missions. Ensuite, douze ans avant la mort de mon Père, ma mère est morte. C’est ainsi que je suis venu ici au Congo comme orphelin à l’année 1963,  et j’étais  à Lisala. En 1967, quatre ans après on m’a nommé ici à Bumba, à Saint André, la Paroisse tout près de l’hôpital ; et à l’année 1970, on m’a nommé Curé ici à la Paroisse Notre Dame jusqu’à maintenant. Cela veut dire que je suis déjà 41 ans Curé dans cette Paroisse, et vous aussi vous faites maintenant membre de la paroisse Notre Dame dont je suis Curé ici qui vous regarde…et vous êtes ma paroissienne maintenant.(acclamation)
L'infirmier Ruphin dans son laboratoire


          Quelques années après, vers les années 1976, 1977, il y a eu l’épidémie d’Ebola à Yambuku. Nous sommes allés trop tard avec des médicaments, avec tout mais rien n’a sauvé tous ces gens là, il y a eu beaucoup de morts aussi des Frères et Sœurs, et la population a beaucoup souffert. Il n’y avait que peu de malades  qui furent guéris.
La consultation préscolaire hebdomadaire

         Dans ce temps là il y avait aussi les docteurs du monde entier qui venaient  regarder ce que c’est le virus d’Ebola ; et il y avait le docteur de l’Atlanta de l’Amérique et le docteur de l’Institut tropical d’Anvers en Belgique. Ils ont vécu à la Paroisse 15 jours, quand ils sont partis, ils venus chez moi, ils m’ont dit : « mon Père il faut commencer avec un Hôpital », je leur ai dit que nous avons notre hôpital général de référence, ils ont dit : « Non Père, commencer avec un hôpital, c’est nécessaire, Bumba devient grand, commencer avec un hôpital ». Ce sont les médecins de l’Atlanta de l’Amérique qui me l’ont demandé, je n’ai jamais pensé quand je suis arrivé ici au Congo de commencer avec un hôpital. Je suis allé chez le Commissaire de District à Lisala, Mr Dilingi. Et Mr Dilingi m’a donné le terrain ici en face, autour du Foyer Social de l’Etat. Il est venu avec moi et m’a dit : « Vous prenez tout ». Je lui dit que le terrain est trop grand, il me dit : « Prenez tout…». Mais maintenant je regrette…
Notre salle d'op.


Madame, si vous avez encore plus de temps vous pouvez aller regarder cet hôpital, nous avons une salle aux lits, nous avons une salle d’Op., nous avons un laboratoire, nous avons une maternité et un dispensaire, on a les médicaments ; nous travaillons vraiment bien, mais nous sommes serrés dans l’hôpital, il n’y a pas assez de place. Au début j’étais Gérant et Directeur de cet hôpital, mais depuis l’an 2000 j’ai tout laissé et confié aux Sœurs de la Doctrine Chrétienne qui sont venues ici venant de Kisangani. Elles ont pris l’Hôpital en main ; elles s’y donnent et travaillent très bien, nous sommes content du travail de nos successeurs


La consultation prénatale.

Suite du discours du P. Carlos pour demain.


Antonio Lisuma



lundi 23 mai 2011

Paroisse Notre Dame

SACREMENT DE CONFIRMATION DES JEUNES
DE LA PAROISSE NOTRE DAME DE BUMBA
PAR SON EXCELLENCE MONSEIGNEUR LOUIS KINGA BONDALA,
EVEQUE DU DIOCESE DE LISALA

          Une fois de plus la Paroisse Notre Dame de Bumba était en effervescence ce dimanche 22 mai 2011. La célébration eucharistique a été présidée par Son Excellence Monseigneur Louis Kinga Bondala, Evêque du Diocèse de Lisala, qui, assisté de deux prêtres, le Révérend Père Carlos, Curé de la Paroisse Notre Dame, et le Révérend Abbé Paulin de Lisala, a, à l’occasion conféré le sacrement de Confirmation à 155 jeunes catéchumènes (de 4e Groupe) de la Paroisse Notre Dame, parmi lesquels 12 élèves du Collège Notre Dame.
La bénédiction des "confirmandi" par l'Evêque

        Ces jeunes qui viennent d’achever une année de formation du catéchisme au sein du 4e groupe, et qui ont suivi avec beaucoup d’intérêt l’homélie de l’Evêque sur la Lumière, la Vérité et le Chemin du Christ, ont promis de se consacrer à Dieu durant toute leur vie et de s’attacher à l’Eglise à l’instar des apôtres du Christ.
A droite de Monseigneur la cathéciste Mitanu Marie-Josée


        Rappelons que les jeunes “Confirmés″, à l’exception des Collégiens,
Mademoiselle Clarisse qui parle au nom des collègiens

proviennent, comme ceux du 1e groupe dont la fin de la formation fut organisée le dimanche dernier, des quatre quartiers de la Paroisse, à savoir, le Quartier Saint Pierre, le Quartier Sainte Caroline, le Quartier Saint Paul, et le Quartier Saint Raphaël. Cette fois-ci, le meilleur d’entre eux à avoir obtenu un bon résultat au test final d’évaluation est le quartier Saint Pierre du Dirigeant (Mokambi en lingala) Monsieur Jacques Yudonago, où toutes les 9 C.E.V. constituant le quartier ont participé aux épreuves, et ont obtenu 77 % de moyenne de réussite, et d’où est sortie la meilleure des catéchiste Madame Mitano M. Josée de la C.E.V. Mobongisi qui a obtenu 98 % des points.
            Signalons enfin que cette messe, animée par la Chorale des Bilenge ya Mwinda a connu une assistance massive des Chrétiens…

La confirmation des collègiens.
                                                                                Antonio Lisuma     

De la rédaction
Mademoiselle Lisungu Clarisse, au nom des collègiens, a certifié à Monseigneur,qu'ils n'étudient pas  uniquement au collège pour  gagner plûtard beaucoup d'argent mais bien pour se donner, avec leur science acquise, à la population, pour quelle devienne plus prospère et heureuse. Par la force du sacrement de la confirmation nous voulons travailler pour le bien de notre pays et pas pour notre bien personnel.
Monseigneur leur a adressé un mot de courage et de persévérance.  

dimanche 22 mai 2011

Evénement

Maman Olive Lembe Kabila
Rend visite au
Complexe scolaire Notre Dame de Bumba
      
          La première épouse de la R.D. Congo, maman Olive Lembe Kabila  est en séjour de 24 heures dans la Cité de Bumba, depuis le mardi 17 mai 2011.
L'entrée, avec la soeur Anne-Marie, Diectrice de l'école Maternelle, et la soeur Gupa Charlotte, la coordinatrice de l'enseignement catholique

          Elle a pu visiter ce mercredi 18 mai vers midi le Super Complexe Scolaire Notre Dame du Curé le Révérend Père Carlos Rommel, regroupant l’Ecole maternelle, les deux écoles primaires et le Collège ayant deux sections, à savoir, la section scientifique math physique et la section littéraire

L'accueil : Maman Olive et le père Carlos
.
          Accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par le personnel enseignant du Complexe, avec à leur tête le R.P. Carlos, Fondateur et Gestionnaire du Complexe, ainsi que les élèves,  la première Dame s’est félicitée du niveau élevé des écoles du Complexe Notre Dame, dont la renommée s’étend désormais sur le plan national.

L'hymne national chanté par les élèves de la maternelle.



L'hymne du collège, très apprécié par maman Olive, chanté par les collègiens

          Deux grands discours ont été prononcés, l’un du Père Carlos et l’autre de la première Dame congolaise, après que les élèves du Complexe eurent chanté l’Hymne national par la maternelle, les chants de bienvenue par les élèves des deux Ecoles primaires, ainsi que l’Hymne du Collège par les Collégiens.

Le discours du Père Carlos, Fondateur du complexe scolaire Notre Dame


Le discours, bien écouté par tout le monde, par Maman Olive.

 Nous y reviendrons.

Les adieux et un au "revoir"



                                                               Antonio Lisuma
                                                              +243817835804