jeudi 26 juin 2014

EXAMEN D'ETAT 2014 A BUMBA

Examens d’Etat édition 2014 à Bumba
En plein examen
          Les élèves finalistes des humanités en République démocratique du Congo passent depuis ce lundi 23 juin 2014 la session ordinaire de l’examen d’Etat qui consacre la fin de leurs études secondaires.
Mr Angali Kangali Jean Willy, Administrateur du territoire: ouverture de la session des examens d'Etat
Le Délégué national et Conseiller de Ministre de l'EPSP
Mr Simon Elenga, Superviseur principal des Examens d'Etat à Bumba et Inspecteur Adjoint de l'EPSP à la province éducationnelle Equateur IV, pendant son discours
De droite à gauche: Mr Agalia Makundu, l'Administrateur du territoire de Bumba, le conseiller du Ministre de l'EPSP, et le Superviseur des centres des Examens d'Etat à Bumba pendant les cérémonies de l'ouverture.

          Ces élèves candidats sont en train d’être évalués pendant quatre jours jusque jeudi 26 juin sur des matières qui constituent 85 pour cent des points sur l’ensemble des examens d’Etat pour les candidats des options générales du cycle long, et 35 pour cents pour ceux des cycles professionnels, puisque les autres sujets étaient déjà évalués pendant la hors session passée au mois d’avril dernier.
La malle contenant les questionnaires des examens
Vérification de la malle

          Les finalistes ont eu à répondre à des questions de culture générale, les langues, les cours d’option et les sciences.
          La sous-division provinciale de l’EPSP Bumba 1 (le territoire de Bumba en compte deux) a donc organisé 8 centres de passation desdits examens, dont 7 dans la cité de Bumba et un à Lolo, dans le secteur de l’Itimbiri. 
Les élèves finalistes du Collège Notre Dame de Bumba

          Comme pendant les épreuves hors session, les centres de la cité de Bumba sont implantés de la manière suivante : un au Collège Notre Dame, un autre à l’Ecole Primaire(EP) Notre Dame, deux à EP Ngito, un à l’EP Mongbama et deux autres à l’EP Hélène de Chappotin, derrière le couvent des sœurs franciscaines Missionnaires de Marie.

Le bâtiment de l'EP Ngito, un des centres des examens d'Etat 
Le bâtiment de l'EP Hellène de Chapottin, un autre centre des examens d'Etat
          D’après Monsieur Agalia Makundu Libanza, le Chef de Sous division provinciale de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel de Bumba 1, 2437 élèves candidats dont 740 filles se sont inscrits pour passer ces épreuves.
Les candidats aux examens d'Etat pendant les cérémonies d'ouverture


          Les résultats à ces examens seront publiés vers le mois d’août prochain.


                                                               Propos recueillis par Antonio Lisuma




















lundi 16 juin 2014

Renouvellement des vœux de Didier Mbombo

Didier Mbombo renouvelle ses vœux religieux temporaires
Le Séminariste Didier Mbombo renouvelle ses voeux religieux devant le Curé et Scheutiste, le Père Carlos Rommel
          Le Séminariste scheutiste Didier Mbombo Mokemba en séjour des vacances à Bumba depuis le début de mois d'avril dernier a renouvelé ses vœux religieux temporaires le samedi 31 mai 2014 au cours d’une messe d’action de grâce dite à 5 heures et demie par le Révérend Père Carlos, Missionnaire de la congrégation CICM, autrement dit Congrégation de Cœur Immaculé de Marie ou Congrégation des Pères de Scheut,  et Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba.
Didier est accompagné de ses frères Légionnaires de la paroisse
Après les voeux, signature...

          Comme nous l’avons écrit dans un des nos articles déjà publiés, Didier Mbombo est le dernier fils né d’une famille de 6 garçons et 3 filles, du père Mbombo Luc, Animateur et Vice-président du Conseil paroissial Notre Dame de Bumba, et de la mère Ekutsu Solange, une fervente chrétienne de la même paroisse.
Après la messe matinale
Congratulations
Sa famille se photografie avec lui
          Après ses études primaires à l’école primaire Notre Dame de Bumba, Didier  s’est tôt engagé dans la voie de la vocation sacerdotale en s’inscrivant au Petit Séminaire de Bolongo à Lisala, mais qu’il dut quitter plus tôt préférant suivre une formation solide du littéraire au Collège Notre Dame du Père Curé Carlos, qu’il termina avec succès en 2006.
Un petit cadeau

          Grâce à l’intervention du Père Carlos son père spirituel, Didier Mbombo s’intègre dans la Congrégation des Scheutistes et poursuit avec succès les diverses étapes de formation : d’abord la propédeutique à Bokuda à Gemena en 2006, la philosophie à la Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius des Jésuites à Kimwenza à Kinshasa en 2007, le noviciat toujours à Kinshasa à la maison de formation des Scheutistes à Mbudi, jusqu’à faire ses premiers vœux religieux de chasteté, d’obéissance et de pauvreté en 2011.
La vie est comme les fleures belle 
          En octobre de la même année il s’envole pour les Philippines où il commencera ses études de théologie après six mois d’apprentissage d’Anglais.
Une réception dans l'après midi

          Et c’est le samedi 31 mai 2014, vers la fin de son séjour des vacances à Bumba RD Congo, débutées dès le début d’avril de cette année 2014, qu’il renouvelle pour la troisième fois ses vœux temporaires, cette fois à Bumba, dans sa communauté chrétienne d’origine, devant son père spirituel et confrère Carlos Rommel.
Un repas dans la fraternité

          Quelques jours après ce renouvellement des vœux, il prend son avion le mercredi  le 4 juin 2014 pour retourner aux Philippines où il va parachever ses études théologiques.
Les jeunes KA (Kizito et Anuarite) se sont réjoui de leur manière
Les proches aussi se sont regroupés autour d'une table

          Notons que les études de Didier Mbombo au complexe scolaire Notre Dame et sa formation de jeune légionnaire suivies à la paroisse Notre Dame du Curé Carlos, lui ont donné et forgé une personnalité remarquable qui le permettra de franchir de succès en succès toutes ces étapes de formation du religieux !      Un bel exemple à suivre pour ses cadets du complexe scolaire et d’ailleurs …
                                                                                  Antonio Lisuma



lundi 9 juin 2014

L’organisation à Bumba du test national de fin d’études primaires.


          Le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel a organisé ce jeudi 5 juin 2014 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo un test national de fin d’études primaires qui sanctionne la fin des études primaires. Les lauréats à cette évaluation seront gratifiés d’un certificat d’études primaires, leur permettant de poursuivre leurs études secondaires.

Les élèves candidats en plein test ...
          Pour la passation dudit test à Bumba, la Sous-division provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel a organisé 24 centres dans tout le territoire de Bumba, dont 10 dans la cité de Bumba où 6983 élèves candidats étaient inscrits, parmi lesquels on compte 2983 filles.
          On notera cependant une certaine irrégularité à propos du taux des frais de participation audit test. Si dans la province de l’Equateur, plus particulièrement dans le territoire de Bumba, ces frais sont fixés à 7000 FC, les candidats d’autres provinces de la RDC, en l’occurrence, ceux de la Province Orientale, et ceux de Lubumbashi n’ont eu à payer respectivement que 5000 FC et 3500 FC, soit 2000 FC et 3500 FC de différence ! Où sont partis les surplus ? N'est-ce pas dans les poches de certaines autorités scolaires ? Comment expliquer ces divergences des frais de participation au TENAFEP dans un pays gouverné comme la RDC, où le ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel administre le même test dans toutes les provinces ? 
Mr Angali Kabola Jean, l'Administrateur du territoire de Bumba, mot de lancement des examens

              Pourtant, tout semble marcher, et personne ne s'applique à éclairer l'opinion...
            Bien avant le test, la cérémonie d’ouverture officielle eut lieu vers 8 heures et demie à l’école primaire 1 Notre Dame de Bumba, sous la houlette de l’Administrateur du territoire Monsieur Jean Angali Kabola.
          Le discours de Monsieur Paulin Agalia Makundu Libanza, le Chef de Sous division provinciale de l’EPSP à Bumba 1, a résumé presque toute la réalité sur la passation dudit test du 5 juin 2014. Nous vous proposons ci-après son discours in extenso :
Monsieur Paulin Agalia le Chef de Sous-Division provinciale de l'EPSP Bumba 1

« Monsieur l’Administrateur Chef de territoire, Monsieur le Conseiller au commissariat provincial à charge de l’Education, Mesdames et Messieurs les Superviseurs provinciaux, Révérendes, Mesdames, Messieurs les membres du Comité sous-provincial, Mesdames et Messieurs les Chefs de centre, Révérendes Mesdames Messieurs les Chefs d’Etablissement, Distingués invités à vos qualités et titres respectifs, Chers Candidates et Candidats,
Les élèves chantent l'hymne national

Cette merveilleuse journée du 5 juin 2014 consacrée légitimement au Test national de fin d’études primaires par le Ministre national de l’EPSP est la preuve éloquente qu’un travail en profondeur de développement humain est en train de s’accomplir à la base dans nos écoles de l’enseignement primaire par les vaillants enseignants grâce entre autres au soutient de l’Etat, de nos partenaires techniques et financiers ainsi qu’à l’indéniable concours psycho socio économique et culturel de nos braves parents qui ont du moins compris les grandes et solides vertus que comporte dans la vie  de l’éducation scolaire pour leurs enfants
Mr Agalia Paulin, pendant son discours
C’est aussi pour nous un profond motif de joie et de fierté de nous retrouver ce matin devant un nombre considérable d’enfants et élèves qui s’engagent à affronter avec prouesse et courage du cœur cette épreuve écrite de grande envergure nationale, surtout quand nous savons tous que l’école primaire et sa certification constituent la clé de voûte des études ultérieures.
C’est le cas de le dire, notre Sous-division de Bumba 1 a enregistré au total 6983 candidats dont 2983 filles issus de l’enseignement formel et non formel, lesquels sont répartis dans 24 centres de passation dont 10 sont organisés en pleine cité de Bumba.
Chers enfants et candidats, il importe qu’à pareille circonstance vous puissiez rendre utile votre présence à ce haut lieu où vous êtes appelés à expérimenter ce dont vous êtes capables en répondant personnellement et de manière réfléchie aux questions auxquelles vous êtes soumis. Pour multiplier votre chance de réussite, il faudra vous méfier davantage au pouvoir trompeur, les bonnes réponses de votre voisin, pour ne pas tenter de tricher ou de vous perdre dans la fraude de l’examen. Concrètement, l’examen consiste à trouver parmi plusieurs réponses une seule qui est la véritable bonne réponse après avoir attentivement lu et compris la question.
Pendant la vérification des plis contenant les papiers des questionnaires
Après tout, l’examinateur voudrait que vous puissiez réussir par votre propre effort pour mériter votre certificat d’étude primaire. Il ne faudra pas non plus avoir peur de vos mamans et papas qui se trouvent dans vos différents centres, comme Chef de centre, surveillants, ou superviseur parce qu’ils sont là pour vous aider à passer sans difficulté votre examen.
Avec grand plaisir, nous tenons à exprimer tous nos hommages à l’Administrateur Chef du territoire de la présence de qui cette importante cérémonie est rendue solennelle. Nous sommes également très honorés par la remarquable présence du Conseiller de Madame la Commissaire provinciale de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, qui a préféré se retrouver parmi nous pour vivre l’ambiance festive de cette belle journée de l’évaluation.
Conseiller de Madame la Commissaire provinciale de l’Enseignement primaire,
secondaire et professionnel

Que les différents Superviseurs provinciaux et Chefs des centres venus de Lisala trouvent ici l’expression de toutes nos considérations patriotiques.
Aux uns et aux autres, nous souhaitons un heureux séjour de travail à Bumba, et à qui nous avons l’obligation d’offrir tous notre hospitalité.
Pour terminer, nous souhaitons beaucoup de chance, de brillante réussite à tous nos candidates et candidats, nous disons merci à tous pour la bienveillante attention. Merci. »  

                                                       Propos recueillis par Antonio Lisuma   

samedi 7 juin 2014

La SOCAM produit du savon à Bumba
Monsieur Constantin Economou, (le fils de George Economou),
patron de l'usine de savon Socam à Bumba 

          En plus des usines de la production de riz qui fonctionnent depuis des années, la Société commerciale agro-alimentaire de la Mongala (SOCAM) en sigle vient d’en installer une autre, celle de la  production du savon.
          Bien que n’étant encore que dans sa phase d’expérimentation, l’usine de fabrication de savon de la SOCAM fait du progrès dans ses productions, elle vient d’inonder non seulement les marchés de Bumba, mais aussi ceux des territoires environnants, tels qu’Aketi, Bondo, Yakoma et Lisala.
La concession de la Socam au bord du fleuve Congo à Bumba

A l'intérieur de la concession SOCAM, côté rizerie

          Construite vers la deuxième moitié de l’année 2013 par Monsieur Constantin Economou, le fils de Monsieur George Economou le patron de l’entreprise SOCAM, l’usine de fabrication de savon employant une dizaine d’ouvriers est implantée dans la nouvelle annexe de la concession Socam au bord du fleuve Congo dans la cité de Bumba. Elle fabrique des barres de savon de la marque RAMBO, de couleur brun-sombre.
Monsieur George alias Manger-manger, un autre patron de la Socam à Bumba
Les installation de la savonnerie dans la nouvelle annexe de la concession Socam


          Un grand bâtiment construit au fond de l’annexe de la concession abrite la quasi-totalité des équipements de l’usine, à part quelques grands réservoirs externes.
Ceux-ci comprennent :
-      Un Blanchisseur ou une cuve de 10 tonnes destinée à chauffer l’huile de palme pour en éliminer les impuretés et la blanchir.
-      Deux cuves de stockage, chacune d’une capacité de 15 tonnes. La cuve verte pour contenir de l’huile blanchie provenant du blanchisseur. La cuve jaune pour de stocker de l’huile palmiste.
La cuve appelée le Blanchisseur
Le blanchisseur au milieu de réservoir de stockage des huiles de palme (en vert) et palmistes (en jaune). Au fond, à côté du blanchisseur, la cuve de soude caustique


-      Une cuve de 4 tonnes pour la dissolution de soude caustique dans l’eau.
          A l’intérieur du bâtiment, on trouve un autre grand réservoir dit mélangeur qui, d’une capacité de 10 tonnes, a pour rôle, comme le mot l’indique, de mélanger tous les ingrédients destinés pour la fabrication de savon : Soude caustique (18 %), les huiles de palme et palmistes (78%), ainsi que d’autres produits chimiques tels que bicarbonate fixateur, carbonate, aromatisants, pigments, etc. (4 %). 
A l'interieur la cuve dite mélangeur, par terre, la pâte de savon qui sèche
Les ouvriers en train de découper la pâte de savon en morceau pour le boudinage
  
          L’action de mélangeur dure près de deux heures et demie, ensuite la pâte résultant du mélange se répand sur le pavement aménagé pour sa solidification, attendant d’être découpée en morceaux et s’orienter vers un autre appareil pour le boudinage, c'est-à-dire la compression. La sortie de la pate en forme de file de macaroni est orientée vers un deuxième boudinage qui fait sortir, enfin, des barres de savon qui seront découpées en tranche de 28 centimètres et mises dans un sachet. Un sachet peut en contenir 9, vendus à 4200 FC le paquet, soit l’équivalent de 4.5 dollars US.
Le découpage  du savon en barre de 28 cm
Classement de barre avant la mise en sachet

          La pate d’une tonne au cours d’une production normale peut fournir 300 quelques sachets de 9 barres avec une valeur de 1.260.000 FC, soit 1350 dollars US.
          En comparant avec le coût des matières premières achetées, par exemple un bidon d’huile de palme de 25 litres achetée au près de la population coûte près de 13.000 FC,  il y a de quoi progresser avec la production. 
Ingénieur Franck Molenge, le chimiste de la savonnerie
Cécile, la réceptionniste

Le seul grand handicap ici serait la mauvaise qualité de l’huile de palme achetée au près de la population, qui nécessite un grand travail de blanchisseur, à moins que Socam se tourne vers le PHC, ex PLZ, la grande usine de production de huile de palme de Mindonga à Yaligimba, à 60 km de Bumba…
                                                   Propos recueillis par Antonio Lisuma





























dimanche 1 juin 2014

Heureux anniversaire au Père Carlos

Heureux anniversaire au Père Carlos Rommel
Le Père Carlos au milieu à côté du préfet Alobe Espérant et du Docteur Trésor Likenge

          Le 24 mai 1937, le 24 mai 2014, il fait 77 ans, jour pour jour depuis la naissance du Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, et fondateur des œuvres socioculturelles Notre Dame de Bumba, comprenant une école maternelle, deux écoles primaires, deux écoles secondaires avec trois sections et un hôpital ainsi que les ouvriers regroupant mécaniciens, maçons et menuisiers de la paroisse.
Dernière consigne par le professeur de l'éducation physique Egwake Bienvenu avant le sprint

La course de 100 mètres


          Cette journée de samedi 24 mai 2014, considérée désormais comme date de la fête annuelle des œuvres sociales Notre Dame de Bumba du Père Carlos Rommel, ne pouvait pas passer inaperçue, vu les multiples réalisations effectuées par cet homme de Dieu et missionnaire scheutiste venu de Belgique au Congo plus précisément dans le diocèse de Lisala peu après son ordination sacerdotale en août 1963, et ensuite dans le territoire de Bumba depuis juillet 1967.
L'équipe des filles de la section scientifique
Les filles de Littéraire

Les garçons de scientifique
Les garçons de littéraire
         Tout commença par la célébration d’une messe d’action de grâce dite dès 5 heures et demie par le Curé en personne, le Père Carlos Rommel, qui était entouré comme d’habitude de ses animateurs paroissiaux (ou Bakambi) à savoir Messieurs Mbombo Luc, Norbert Endoto, Gongu Norbert, Mabiti André et Mokobe Adélard.
          Peu après la messe, des jeux furent organisés au stade Mobutu de la paroisse Notre Dame à l’honneur du Père par les élèves de deux écoles primaires Notre Dame, ainsi que leurs aînés du Collège Notre Dame.
Une vue de la tribune pendant les jeux
pendant le match
La remise des cadeaux aux heureux gagnants

          Regroupés selon leur degré d’études et leur sexe, les élèves organisèrent des sprints de 100 mètres sur le terrain de foot du stade où nombreux d’entre eux se distinguèrent par leur rapidité dans la course.
Un ballon et autres cadeaux pour les équipes gagnantes, les scientifiques

          Deux rencontres de football se jouèrent ensuite après les jeux de course de 100 mètres. Le premier match opposa les filles de scientifique contre celles de littéraire et se solda à un score étriqué d’un but à zéro en faveur des scientifiques. De même, au deuxième match, qui mit aux prises les garçons de scientifique contre leurs collègues de littéraire, la victoire fut celle des scientifiques qui humilièrent  les amis de la belle lettre par 3 buts à 1, comme pour leur rappeler qu’ils sont leurs aînés au Collège Notre Dame de Bumba.

Le père Carlos, un dimanche à la sortie de la messe
          La matinée sportive se termina par la remise des cadeaux du Père aux heureux gagnants, satisfaits de leur mérite.             
          La fête proprement dite eut lieu vers 17 heures au dancing bar Nunes, non loin du rond-point de Bumba, où tout le personnel des œuvres sociales Notre Dame se réunit autour du Fondateur le RP Carlos. Le Chef du Personnel fut le discours de circonstance. Il remercia Dieu du fait d’avoir envoyé à Bumba cet homme de Dieu plein de bonnes œuvres, l’un des meilleurs au monde !
Le Père Carlos et les soeurs de la Doctrine Chrétienne pendant la fête
 
Le Chef du personnel, monsieur Willy Bodele pendant son speech

          Enfin, le père prit la parole et remercia tous les membres des œuvres. Il donna quelques conseils pratiques : pour les écoles, il demanda à tous les enseignants de lutter contre toute forme de tricherie, de fraude, de corruption, et de mensonge car tous ces maux sont la source de malheur, il insista de toujours travailler dans la vérité, la justice et la compétence pour assurer une éducation saine aux élèves ;  
Cadeau d'anniversaire
L
          pour l’Hôpital, il leur conseilla de songer à la médecine préventive, de sensibiliser les gens à faire attention à ce que l’on mange pour protéger le corps. Et pour les foyers, de toujours travailler dans la justice, la vérité et le vrai amour du Christ, c’est de cela qu’on aboutira au vrai bonheur, mais en tout cas pas dans de longues prières le long de la journée…
Oyo ndombolo ya soolo...

          Après le discours, le repas et la boisson furent servis, les convives dansèrent ndombolo jusqu’à se fatiguer, et l’ambiance se poursuivit jusque tard dans la soirée.  
                                                            Antonio Lisuma