dimanche 31 mai 2015

Une blessure incurable au cœur de la Paroisse Notre Dame de Bumba
 
                           Pendant que les membres des œuvres sociales du Révérend Père Carlos se préparaient pour la fête de ces dernières et pour celle du 78e anniversaire de leur fondateur, Papa Luc Mbombo Lyongo, le Conseiller paroissial, nous a soudainement quittés samedi 23/05/201 aux environs de 10 heures alors que  la Paroisse Notre Dame de Bumba avait encore grandement besoin de lui.
                       Cette mort inopinée a causé une vive douleur au cœur et un grand choc, d’abord au curé de ladite Paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel qui , fortement accablé par cette affliction, n’a pas pu célébré la dernière messe du dimanche 24/05/2015, puis à tous les chrétiens catholiques de la Paroisse Notre Dame, ensuite au Collège Notre Dame de Bumba où il se présentait régulièrement en tant que conseiller paroissial pour le conseil de discipline et pour tant d’autres problèmes qui s’y posaient, enfin à plusieurs filles et fils du territoire de Bumba.
Attente devant la morgue
 
 
                        Sortie de la morgue aux environs de 14 heures, le corps de l’illustre disparu, a été posé au sein de l’église où plusieurs fils et filles de Bumba, chrétiens catholiques, Révérends abbés, Révérendes sœurs, bagaza, abugaza, papas et mamans catéchistes, mamans légionnaires, jeunes de lumière, jeunes du groupe KA et plusieurs membres ont pas mal versé des larmes en passant à tour de rôle pour voir une dernière fois leur père biologique et spirituel.
Arrivée du corps à la paroisse Notre Dame
 
                         Le lundi 26/05/2015 vers 10 heures, la messe d’inhumation a été célébrée à la Paroisse Notre Dame de Bumba et à laquelle plusieurs personnes venues de différents coins du territoire de Bumba ont pris part. Après la messe, le corps du défunt a été conduit au cimetière à Ndima, son village natal situé à 6 kilomètres de Bumba, où il a été inhumé.
Corps posé dans l'Eglise
 
Corps dans le cercueil

 

La messe d'inhumation

Les meilleurs souvenirs que nous gardons de Papa Luc Mbombo ainsi que son image, resteront gravés dans notre mémoire comme les écrits sur une pierre. Que son âme repose en paix et que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère.                                         
 
 
                                                     Bienvenu BALOMAO, professeur au Collège Notre Dame 
 
 
 
 
 
 

samedi 30 mai 2015


La salle polyvalente du Collège Notre Dame de Bumba.
 

            La ville de Bumba compte 250.000 habitants et n’a aucune salle convenable.

Après des graves discussions avec les notables de la ville, la paroisse a pu commencer à construire la dite-salle. La construction a commencé au mois de novembre 2013. Après quelques mois la construction jusqu’au toit était achevé. Nous avons travaillé avec trois maçons et quatre boy-maçons. Les briques de ciment étaient lourdes, tout le bâtiment est construit avec des briques de 20 sur 40 cm. 

            Pour entasser la terre nous avons attendu la saison des pluies qui  a fait son travail.

 

                                                                          Novembre  2013
 

La commande de bois pour les charpentes a été faite comme d’habitude à la société de Siforco, qui dans ce temps-là a changé de nom. Maintes fois nous avons rappelé notre demande, mais le bois n’arrivait pas. Les raisons principales : « la machine ne fonctionne pas. » Il faut bien savoir qu’Il n’y a que cette société officielle dans les contrées. A la fin des fins nous avons fait notre commande aux scieurs d’arbres pirates et après quelque temps nous avons reçu des  madriers 15 sur 5  pour la construction à deux cents dollars le m³

 

                                                        Décembre   2013

            Bumba, déjà avant la rébellion était bien connu et la société « sep Congo » s’est installée il y a beaucoup d’années. Les années difficiles de 1995 ont chassé la société, et depuis ce temps-là nous avons acheté le carburant chez les « kadafi ». Au marché noir. Le carburant était dans ce temps-là  souvent très noir et beaucoup de moteur ont souffert et souvent déclassés. Depuis cinq ans les Sep Congo a repris son travail à la grande joie des sociétés,

            Pour  le commerce de bois c’est le contraire, les sociétés sur place ont pu acheter depuis longtemps du bois bien sciés à la compagnie « siforco » maintenant nous devons acheté le bois chez des scieurs de bois, d’où le bois est scié en zig-zag, rudimentaire et difficile à travailler.

           

                                               L’arrivée du tracteur avec les madriers
 

Soit :  « Mokili mwa batu » Maintenant nous continuons le travail  de la salle polyvalente, à la grande joie de la population et voici le premier jour de notre travail.

 

                                                      Les premières  préparations

 
Soyez-sûr chers lecteurs que le bois est très lourd, que tout le travail est  fait manuellement, que le soleil tape impitoyablement sur la tête de nos ouvriers. Aujourd’hui à l’ombre  on comptait 35 ° de chaleur.  Nos maçons et nos charpentiers ont  travaillé ensemble et la première charpente se trouve sur la salle.



 

                            La première charpente y est presque, 29 mai 2014


            Félicitations aux maçons qui savent bien s’adapter aux travaux du bois, félicitations  aux mécaniciens qui se sont montrés très habiles et surtout un grand bravo à nos charpentiers.

                                                                                    
                                                                                                 Madame Elisée LITUKA
           

 

 

 

 

 

 

jeudi 28 mai 2015


                                  Le Père Provincial, Louis Ngoy, CICM, à Bumba.

 

 

Le père Louis Ngoy, CICM et sa délégation sont venus de Kinshasa via Lisala pour participer à la messe du sacre de leur confrère le Révérend père Ernest Ngboko, CICM,  aujourd´hui évêque de Lisala

                                       La délégation du Père Provincial Ngoy Louis


Arrivés à Bumba, le mercredi 22 avril 2015, le père Louis et sa délégation étaient accueillis autour de l’autel pour célébrer la sphère de communauté, d´universalité, et d´interculturalité CICM.  Ceux qui les ont vu, ont dit: ¨ils sont des témoins de l´amour du Christ¨, puisque parmi eux, il y  avait un père de la nationalité Philippines (P. Arnel), un autre Belge P. Carlos), et des Congolais (P. Louis Ngoy, Justin Mwengamoti, Vice Provincial,  Théotime Lulendo,  Bienvenu Fambio, secrétaire Provincial,  Emmanuel Iroung,responsable de formation CICM et Herve Daty Théologien aux Philipinnes).  Pendant les « agapés », les confrères ont confirmé un de leurs héritages communs: l´humour.  Et ils ont surnommé le père Carlos ¨Mwana ya  nsuka¨- en français ¨dernier fils¨ ¨petit frère¨, ou ¨leur Benjamin¨…

      

                                Presqu’au fond nous voyons Papa Luc Mbombo

 

                Dans l’après-midi du 25 avril, vers 16h, les parents des CICM  ont profité de cette visite du provincial et sa délégation pour les rencontrer. La rencontre a eu lieu sur l’avenue du 30 dans la parcelle de maman Jeanne Matsi, professeur au Collège Notre Dame de Bumba. Tout a commencé par une prière dirigée par papa Abomaki. Père  d’Abomaki, étudiant en première année de Théologie.  Apres la prière, papa Luc Mbombo, Père de Didier Mbombo en troisième année de Théologie aux Philippines, président des parents CICM de Bumba, a présenté au provincial et sa délégation l’objectif et la finalité de leurs rencontres bimensuelles : « Nous les parents des pères et futurs pères de Scheut, nous nous rencontrons régulièrement pour nous encourager à nous mettre davantage derrière nos fils, qui veulent suivre le Christ et mettre son règne de justice dans le monde en éduquant surtout la jeunesse. »

 

 

 

 

 

 

                                                          Atmosphère  CICM


Le père provincial, à son tour, a salué l’initiative des parents des CICM Bumba, puisque pour lui c’est la toute première fois de voir une telle initiative dans la province. Il a profité de cette occasion à remercier  les parents puisque les jeunes qu’ils envoient dans la CICM sont parmi les meilleurs étudiants. Ils sont disciplinés, et travaillent très bien aux universités comme aux communautés. Il  a exhorté les  parents de continuer leur action et d’encourager leurs enfants à leur envoyant, partout dans le monde où ils se trouvent en travaillant dans la vigne du Seigneur, les rapports de leurs réunions

 
 
 
 
 
 


 

Après les discours  la soirée a été conclue autour d’une table, en partageant ce que les parents avaient préparé comme nourriture et boisson. L’atmosphère de Scheut a continué.

 

                                                                               La Rédaction faite par   Madame  Elisée LITUKA

                                                                                                             








mercredi 27 mai 2015


Cérémonie d’inhumation du défunt député José Kalonda Monga Mabua
Le défunt Honorable José Kalonda dans son cercueil
 
          L’inhumation de l’Honorable député provincial José Kalonda a eu lieu le dimanche 24 mai 2015. Les cérémonies ont eu lieu au stade Mobutu de Bumba où une foule très nombreuse a participé, tant à l’intérieur qu’aux alentours du stade.

          La tribune du stade était également pleine à craquer. Un monde plein, une pléthore composée de ministre, des députés, des militants des partis politiques confondus, des associations sportives, commerciales et sociales, des comédiens, pour ne citer que ceux-là, venus de tout bord assister massivement au deuil de leur représentant, élu au suffrage direct depuis les élections de 2006 pour le compte du parti politique le Mouvement de Libération du Congo (parti cher à Jean Pierre Bemba), lui qui avait battu le record des voix à Bumba lors des élections législatives provinciales de 2006.
Son épouse Mbeya, peu avant le départ pour Ebonda

          Avant d’aller à l’enterrement, beaucoup de discours faisant couler des larmes de la foule en mémoire du feu député ont été prononcés par de différentes personnalités à l’occurrence, Madame la Ministre provinciale du Genre, famille et enfant, Madame Jeanine Otoho, venue représenter le Gouverneur de Province de l’Equateur, les discours de ses homologues députés, ainsi que celui de la notabilité Budja. Tous ces discours de circonstance et des condoléances étaient précédés d’une grande messe de requiem dite par Monseigneur Jérôme Makila, prélat d’honneur de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, accompagné de Monsieur l’Abbé Litambala et de l’Abbé Nicodème qui ont intercédé en faveur de l’illustre disparu sous une douce mélodie de la chorale unie de l’église catholique.
La Dame la ministre de genre famille et enfant Jeanine Otoho.
La représentante du Gouverneur de province de l'Equateur

          Au terme de toutes les cérémonies officielles et coutumières qui eurent lieu au stade, les éléments de la police de Bumba, qui ont tant bien que mal assuré la sécurité des autorités présentes à la cérémonie et autour de l’installation mortuaire, ont porté la dépouille mortelle dans une jeep pour se diriger ensuite, au milieu d’un cortège funèbre de monde incalculable de personnes à bord des divers véhicules, en bus, en mini bus, en motos et bien sûr à pied, vers Ebonda, la localité située à 12 km de Bumba, au domicile familial du défunt député, situé non loin de l’église Saint Joseph, où il a grandi et où a eu lieu l’inhumation. 
Quelques ministres du Gouvernement provincial venus pour la circonstance

          Joseph Kalonda Monga Mabua Hahe Lungbe est décédé le lundi 19 mai 2015 vers 1 heure du matin à son domicile de Bumba, de suite d’une courte maladie d’une journée. La mort est survenue peu après une série de vomissements noirâtres vers minuit selon les sources proches de la famille du défunt.

          La dépouille mortelle était aussitôt conservée à la morgue de l’Hôpital Général de Référence de Bumba jusqu’au samedi 23 mai vers 16 heures, l’heure à laquelle elle était sortie et acheminée au stade.

Son Petit frère assis à droite
          Cette sortie était conditionnée d’abord de l’arrivée de quelques membres de famille et surtout de l’attente de l’équipe de l’assemblée provinciale délégué par le Gouvernement provincial. A Bumba, le gouverneur de la province était représenté par Madame la Ministre Jeanine Otoho présente le samedi et le dimanche lors des obsèques au stade.

          Le défunt député José Kalonda quitte ce monde alors que la population de Bumba avait encore besoin de lui pour la représenter de nouveau au niveau de l’assemblée provinciale car, selon les quelques personnes interrogées, il était le seul parmi les neuf autres députés provinciaux de Bumba qui savait dire « non » à la corruption et se démenait pour défendre sans peur les intérêts de Bumba au niveau de ladite assemblée provinciale. Il laisse une veuve et six orphelins.    
Vers sa tombe au domicile familial à Ebonda

          Adieu José Kalonda Monga Mabua Hahe Lungbe. Que son âme repose en paix !

                                                                     Antonio Lisuma

                                                     

 

 

 

 

 

 

 

mardi 26 mai 2015


Maloba ma botondi

Nsango mokonzi  ya Paroisse ya biso, Révérend Père Carlos Rommel, CICM, Ba mibonza, ba ndeko banso batiki bisika wapi basanganaka mpe bayei awa mpo na likwela liye, ba mama, ba tata, ba ndeko basi mpe babali, boboto………………….esengo.

Lelo ezali mokolo mwa esengo, mokolo mwa Nzambe. Mokolo nini biso banso tosangani mpo ya kokumisa Nzambe, kotondo ye botondi na libonza ya misa mpo ya manso asala, azali kosala mpe akosala mpo na biso.

 
Tozali mpe kotondo Nzambe botondi mpo ya bomoyi apesi na nsango na biso Carlos ROMMEL, CICM, oyo azali kosepela mibu 78 ya mbotama ya ye. Na libaku lina nauti mpe kokundola bilako bya ngai mpo ya mbala ya  isato na lingomba ya ba CICM/ou les Pères des SCHEUT. Ezali esengo te ? Nsoki esongo ezali tobetela Nzambe maboko.
 
 

Nazali mpe kotondo baboti ba ngai mpo na bomoi bampesi na ngai, na ndenge ba batelaki ngai mpe bazali kokoba kosalisa ngai mpo na zala moto.

Matondi lisusu na ba kristu banso ya Paroisse ya biso. Soki nazali oyo nazali lelo ezali mpe mpo ya bino banso bosalisaki ngai na makambo ndenge na ndenge. Ndakisa ba mama katikisi ba  ngai bazali awa, ba mama légionnaire balendisaki ngai, koleka naino ba mama conseillères ba biso ya légion oyo batondi na esengo na komona biso kokoba mobembo mwa biso, na ba ndeko ba ngai ba légionnaires esika nini nazali komibokolo tiii lelo, ba professeurs ba biso oyo ba kokaki ba matungisi ma biso koleka naino matungisi ma ngai, na ba kristu banso oyo basalisaki ngai mpe bazali kokoba kosalisa ngai mpo na zala moto. Matondi mingi.

Na kosenga na bino banso eloko moko. Bolembe te kosalisa Bumba mpo ‘te tozala bato. Tokangama na mateya ma Yezu, tosalela mango mpe tobota mbuma. Mbuma ya mpamba mpamba te, kasi mbuma ya elengi mpenza. Na yango bosambela mpo ya ngai, mpo ya biso, mpo ya Bumba.

 

                                                Wa bino mwana, ndeko Daty Hervé, CICM      

dimanche 24 mai 2015


Nos catéchistes

Le dimanche passé, à la Paroisse Notre Dame de Bumba,  nous  avions fêté la première fête des catéchistes avec leurs enfants qu’ils avaient enseignés pendant une année, dans les après-midi, hors des heures des classes.

Le premier groupe des enfants ont reçu  leurs certificats avec lequel ils peuvent entrer l’année prochaine en septembre au deuxième groupe.

Ces mamans et papas catéchistes enseignent leurs enfants 2 fois par semaine, ils viennent le jeudi matin à 5.30h. à  la messe matinale et le dimanche ils sont aussi contrôlés.

Ces enfants étaient au nombre de 248 enfants et leurs catéchistes au nombre de 32 dont 27 femmes et 5 hommes.

Après l’examen qu’ils avaient passé,  les catéchistes les avaient côtés,  selon la préparation des cours, en fonction des  points obtenus  et en fonction de la présence à l’église.

Cette paroisse comprend  quatre quartiers : quartier  Saint Pierre, quartier Sainte Caroline, quartier Saint Paul et quartier Saint Raphael .les deux premiers catéchistes viennent du quartier St. Pierre. Sur les neufs catéchistes du quartier St. Pierre, il y a 7 qui ont reçu plus  de 80% , sur les 10catéchistes du quartier Ste caroline, il  y a7 qui ont reçu aussi 80% et plus. Au quartier St Paul, sur 7 catéchistes, 2ont reçu plus de 80% et au quartier St Raphaël 3 sur 10 ont obtenu 80% et plus.

Nous remercions et félicitons les catéchistes pour leur travail. Ensemble avec les enfants, ils ont célébré avec leur curé l’Agape.
                                                                                 
                                                                                                       Elisée LITUKA

vendredi 22 mai 2015


Un article du groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »

Le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba » présente en quelques lignes son constat amer sur l’éducation sacrifiée dans quelques établissements scolaires récemment créés dans le territoire de Bumba.

Le territoire de Bumba, actuellement devenu ville de Bumba est une contrée congolaise située dans la nouvelle Province de Mongala qui, autrefois, faisait partie de l’ancienne Province de l’Equateur. Ce milieu regorge bon nombre d’écoliers, élèves et quelques universitaires.

Mais ce dernier temps, nous constatons que les établissements scolaires foisonnent dans tous les coins de la place,  poussent comme des champignons et parmi lesquels nombreux perdent le véritable objectif d’un centre éducatif. Fondées dans un but purement lucratif, ces institutions paraissent plus commerciales qu’éducatives. Leurs bâtiments confondus à une foire campagnarde, ne reflètent pas l’image d’un milieu scolaire, car ils sont dépourvus de tout ce qu’on peut trouver dans une salle de classe comme bancs, tableau noir bien aménagé, etc.

Les assises qu’on y trouve sont constituées de quelques morceaux de bois posés sur des pieds fourchus et chaises apportées par les apprenants eux-mêmes. La cour scolaire se transforme en une pétaudière, car le renvoi et toute autre forme de sanction pouvant mettre à la porte un élève sont prohibés de crainte que l’effectif ne soit pas réduit. La réduction de ce dernier entraîne le fondateur dans un considérable déficit.

Cependant, certains préfèrent avoir un corps professoral très réduit, c’est-à-dire avoir un nombre réduit d’enseignants. On y trouve plusieurs options confondues. Ce qui attire pas mal d’élèves parachutés surtout dans les classes terminales et précisément celles de sixième année des humanités dont l’effectif nage dans une centaine de candidats.

Dans ces établissements scolaires, il arrive que l’enseignement prenne un système universitaire : trois, quatre, cinq classes de différentes options avec les effectifs très élevés se retrouvent mixtionnées pour suivre les cours de français, d’histoire, de géographie, etc. Très entassés les uns auprès des autres, les apprenants ne savent pas bien assimiler les matières qui leur sont dispensées. Mais ils sont  contraints d’évoluer dans de telles conditions afin qu’ils atteignent l’objectif visé qui est l’obtention du diplôme d’Etat.

Voici la façade antérieure de l’un des bâtiments de ces établissements scolaires dont il est question :

Après l’obtention de diplôme, nous constatons que ces diplômés ne parviennent pas à défendre cette pièce officielle qu’ils ont longtemps cherchée, mais ils n’en demeurent que de simples détenteurs.

Toutefois, quelques questions se posent : quel sera l’avenir de notre territoire, de notre province en particulier et de notre pays en général si nos apprenants continuent à évoluer dans de telles conditions ? Seront-ils capables d’affronter les études supérieures ou universitaires étant donné qu’ils ne possèdent pas de connaissances antérieures nécessaires pouvant leur permettre d’y émerger ?

C’est ainsi que nous invitons les autorités de l’EPSP en général et ceux de notre territoire en particulier à prêter une attention très particulière à ce phénomène qui, petit à petit, finira à enfoncer notre territoire qui, plus tard, mettra en danger son avenir ainsi que sa jeunesse. Nous leur demandons également de nous trouver quelques pistes de solution qui pourront vite mettre fin à ce virus très destructeur de l’éducation dans notre ville, notre province en particulier et notre pays en général.

                                                                                 Le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »
                                                                                                
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article rédigé par le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »

Concours de la dictée à Lisala

Nous continuons notre publication concernant le concours de la dictée organisé par le gouvernement pour la classe de cinquième primaire.

Les élèves qui avaient obtenu nonante pourcents à cet examen organisé par le gouvernement pour la classe de cinquième primaire s’étaient rendus à Lisala pour passer un autre concours en concurrence avec les meilleurs élèves du chef-lieu de l’actuelle province de Mongala.

Nous vous signalons que le concours avait regroupé les candidats  venus de trois territoires : Bumba, Lisala et Bongandanga.  Sur vingt huit participants qui devaient prendre part à cette épreuve, vingt cinq seulement avaient pris part et trois autres étaient absents pour des raisons qui, selon les rumeurs, demeurent familiales.

Après le concours, quatre  premiers candidats qui avaient plus de points  ont été retenus. Nous signalons également que deux de ces candidats retenus sont  du territoire de Bumba et deux autres sont : l’un de Bokata, village situé à quatre-vingts kilomètres de Bumba et l’autre de Monzamboli, localité située à soixante huit kilomètres de Bumba. 

Voici les écoles où ils étudient :

-          EP.2  NOTRE DAME DE BUMBA

-          EP. NOTRE DAME DE BOKATA

-          EP.2  BOYONGA

-          EP. MONZAMBOLI

Concernant les noms et les portraits des candidats, nous n’avons retenu que ceux de la fille Anzolo Jeannette de l’école primaire 2 Notre Dame de Bumba et du garçon Bangusa Isaac l’école primaire 2 Boyonga à Bumba.
ANZOLO Jeannette de l'EP2 Notre Dame

BANGUSA Isaac de l'EP2 Boyonga
                              
               

Ils se rendront encore à Mbandaka, le chef-lieu de la province de l’Equateur, pour la continuité du concours.

Nous tenons à féliciter nos enseignants des écoles primaires qui, malgré les difficultés et conditions vitales  actuelles de l’enseignant, se démènent  et font tout pour accomplir décemment  leur travail. Nous prions également les autorités de l’EPSP de les encourager d’une manière ou d’une autre en les dotant d’outils nécessaires pour que cette tâche soit toujours impeccablement rendue.

Cependant, nous invitons les enseignants des écoles primaires dont les candidats n’ont pas pu participer au concours à fournir d’énormes efforts afin que leurs apprenants soient aussi représentés lors de prochaines épreuves. Ce qui fera également leur fierté.

Mais également, nous congratulons le gouvernement pour cette initiative très importante. Et nous espérons que ce travail  lui permettra de bien évaluer ce niveau d’enseignement  afin de trouver des dispositions susceptibles de le rehausser.   

                                                          Le groupe « Infos sur l’éducation à Bumba »