mercredi 29 juin 2016

Les "Bakaboli communion" de la paroisse Notre Dame en fête ...







Les bakaboli communion en fête …
          Les « Bakaboli communion » de la paroisse Notre Dame étaient en fête le dimanche 19 juin dernier à l’occasion de leur anniversaire qui s’observe normalement le jour de la célébration du Corps et du sang du Christ. Suite à une modification qui eut lieu suite à des différentes cérémonies qui se sont succédé à la paroisse, cette fête n’a eu lieu que le 19 juin dernier.
         
Les Bakaboli communion venaient de recevoir de la Bible


          A l’occasion de cette fête, le Curé a remis à tout le groupe une Bible pour leur faciliter la lecture quotidienne de la parole de Dieu ainsi pendant leur prière avec les malades. Il leur avait aussi remis, mais seulement à quelques anciens du groupe, ceux qui ont déjà atteint 25 ans des prestations, un certificat témoignant la durée de leurs prestations à la paroisse. C’était la joie de voir une vieille maman, Marie Josée Mondeli, de « Lisanga » (C.E.V.) « Bokebi » du quartier Sainte Caroline, qui a battu le record de longévité avec 38 ans de service rendu (elle a presté depuis 1978) de venir aussi recevoir son certificat !
Mokambi Gongu Norbert remet le certificat reçu du Curé à la vieille maman qui a atteind 38 ans de service !
          Les Bakaboli communion sont un groupe des chrétiens catholiques que le Père Curé Carlos a mis en place dans sa paroisse pour l’aider à prier chaque semaine avec des malades et des personnes vivant avec handicap à la maison et de leur faire communier le corps du Christ à travers l’eucharistie.   
          Le « Mokaboli communion » devrait d’abord assister à la messe le matin de chaque dimanche, recevoir sa propre communion de Curé, ensuite des hosties pour ses malades vers lesquels il devrait immédiatement se diriger dès sa sortie de l’église.   
    
Eglise Notre Dame de Bumba
          Le Père Curé était toujours hanté de voir son troupeau en parfait état ; il s’est fait l’idée de ne plus déplacer les malades de leur domicile jusqu’à l’église pour la messe et la communion. Les bakaboli communion devraient l’aider à cette opération apostolique, d’apporter la parole de Dieu ainsi que la communion aux chrétiens malades, invalides et aux vieillards. Donc tout cela pour leur préserver encore le peu d’énergie dont ils disposent en attendant la célébration eucharistique sur place dans leur domicile.
           Chaque dimanche, 131 personnes malades ou invalides sont servies par les Bakaboli communion : 38 au quartier Saint Pierre, 54 au quartier Sainte Caroline, 21 à Saint Paul et 18 à Saint Raphael. Au bout d’un mois, 524 personnes se communient, et aux environs de 6288 toute l’année.      
                                                                   Antonio Lisuma 

lundi 27 juin 2016


13ème Dimanche, Année C

1 Rois, 19,9-21 ;   Galates 5, 13-18 ;  Luc 9, 51-62

 

Dans une grotte, Elie attend Dieu, mais Dieu ne vient pas en bruit infernal, ni dans une colonne de feu ni dans un tremblement de terre comme au temps de Moïse, mais dans un brise léger. Il dit à Elie : «  Vas oindre ton successeur Elisée »  Elie accepte, il arrive chez Elisée, qui est en train de labourer ses champs avec ses ouvriers. Elie lui jette son manteau en signe de relève,   Elisée accepte la nomination,  Il  donne un grand repas à ses ouvriers et il part avec Elie sans même dire « un au revoir »  à ses parents.    Elisée   laisse tout tomber, ses champs, ses bœufs et ses parents.   Il commence un nouveau travail de tout son cœur et de    toutes ses forces.

            Selon Saint Luc, Jésus a déjà prêché en Galilée, dans des pays limitrophes, et maintenant il va à Jérusalem. Au commencement de son travail, les gens le suivait, il a même donné à manger à des milliers de personnes, mais petit à petit les hommes le quittent.  Il ne reste qu’un petit groupe qui l’accompagne à Jérusalem. Il sait aussi, comme Galiléen, et avec une doctrine qui bouscule les pharisiens et d’autres grandes personnalités, il n’y aura pas facile, et il craint même la mort sur la croix. Les  apôtres disent : « nous mourrons avec toi. »  

            Ils traversent la Samarie, les juifs ne traversent pas la Samarie, trop dangereux, mais Jésus veut y passer. Ils sont arrêtés, des discussions s’en suivent et à la fin des fins  les apôtres Jacques et Jean veulent que Jésus envoie du feu     du ciel  pour anéantir tout le village comme au temps d’Elie. Jésus refuse, se fâche contre ses apôtres et se proclame  « doux de cœur » et  « homme de paix ». Il n’est pas comme Elie. Elie  sur l’ordre de Dieu a été remplacé par Elisée.

            Jésus prend une autre route, et tout à coup  il y a un homme qui lui dit ; je veux vous suivre. Jésus lui répond : « il ne faut pas me suivre pour recevoir quelque chose, je ne possède rien ».  Ils continuent la route, et Jésus dit à un homme : « suis-moi ». L’homme répond : O.K. mais je vais d’abord enterrer mon père. Jésus réplique : « laisse les morts enterrer les morts, mais toi suis moi, annonce le royaume de Dieu ». Un autre dit : je vais vous suivre, mais je l’annoncerai d’abord  à mes parents. Jésus réplique : « quand on a commencé le travail on ne regarde pas en arrière ».

            Toutes les réponses du Christ sont fortes et dures. Le Christ  veut à tout prix qu’on annonce d’abord le royaume de Dieu, le royaume de justice et  de vérité.  Il ne faut pas en premier lieu regarder la famille.  Si un homme qui suit le Christ regarde d’abord sa famille, il a les mêmes élans, les mêmes tendances qu’un  païen, les païens pensent aussi à leur famille. Donc il ne diffère pas des païens, pourquoi se dit-il « chrétien ».

            Ainsi, regardons l’épitre de Saint Paul aux Galates. Il dit aux galates : Ceux qui suivent le Christ, doivent être libres de toutes tendances, ainsi il n’y reste qu’un précepte : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».  Saint Paul ajoute : Ne mettez pas  « la chair, la famille » en premier lieu. Mettez d’abord « le prochain » « tout homme » en premier lieu. Ne mettez pas « votre  famille, votre  pays, votre  langue, vos coutumes  » en premier lieu.

            L’homme qui suit le Christ pense d’abord à la Justice et la Vérité par rapport au prochain, et ne pas par rapport « à soi-même »

Suivons le Christ, le monde deviendra meilleur.

 

Paroisse  Notre Dame

BUMBA

dimanche 26 juin 2016

Le stade Mobutu de Bumba en plein travaux de réhabilitation


La Paroisse Notre Dame effectue les travaux
de réhabilitation  du stade Mobutu de Bumba.

Le stade Mobutu de Bumba, propriété de la paroisse Notre Dame de Bumba
          Le stade Mobutu de Bumba est actuellement fermé depuis le mois d’avril 2016 pour permettre le déroulement des travaux de sa construction et de son aménagement internes par sa propriétaire la paroisse Notre Dame. 
Début des travaux au stade, enlever l'ancienne pelouse.

          Plusieurs travaux d’entretien et de construction sont prévus :
1. l’entretien de l’aire de jeu de football avec le déracinement de l’ancienne pelouse, le nivellement du terrain, la plantation d’une nouvelle pelouse, et la mise des lignes remarquables ainsi que les poteaux de but ;
2. la clôture de l’aire de jeu en briques (1 mètre de briques) et en treillis ;
3. la réhabilitation de la tribune et sa clôture par rapport au public ;
4. la construction d’un vestiaire qui se situera du côté de l’école Notre Dame ou en face de la tribune, avec des douches à l’intérieure pour les joueurs de deux équipes ; 
5. la construction d’un château d’eau pour pourvoir en eau les installations du vestiaire ;
6. la poursuite de l’élévation de 3 briques au-dessus du mur inachevé de la clôture du stade.
Ce tracteur agricol a beaucoup travailler pour enlever la mauvaise pelouse pleine de mauvaises herbes

          Les travaux se situent à présent au niveau du premier point de l’entretien de l’aire de jeu qui vient presque de s’achever avec la plantation des pelouses. Il ne reste plus pour ce point que de tracer les lignes remarquables, la surface de jeu ainsi que les poteaux de but.
 
          La poursuite avec le deuxième point de la clôture de l’aire de jeu est prévue vers le mois de novembre.
          Si les travaux avancent au pas de tortue, c’est notamment par le manque de financement suffisant et approprié pour ce genre d’entreprise. La paroisse Notre Dame, ne disposant pas assez des moyens financiers, essaie tant soit peu de se débrouiller pour venir à bout des travaux dans un délai beaucoup plus proche. 
L'autre tracteur de la SIFORCO venait ensuite pour niveller l'aire de jeu
           Pour la petite histoire, le stade Mobutu de Bumba est une propriété privée de la paroisse Notre Dame de Bumba. Cela est reconnu notamment par la décision n° 2010/0255/SECAB/PROGOU/EQ/BIF/2012 du 22 février 2012 de Son Excellence monsieur le Gouverneur de la province de l’Equateur. 
          Il s’agit du terrain comprenant et le stade Mobutu et le Bureau de la cité de Bumba ainsi que les magasins de Monsieur Makambo Mohilo dit « PIE ROGER ».
           La paroisse Notre Dame était redevenu propriétaire de sa concession momentanément géré par le service territorial de sport et les personnes citées ci-haut grâce à la requête patiente et persévérante de ses autorités ou membres du Conseil de la paroisse Notre Dame en accord avec Son Excellence Monseigneur Louis Nkinga Bondala, alors Evêque du diocèse de Lisala.
Après le nivellement de l'aire de jeu, il faudrait maintenant planter la pelouse
           C’est le Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, qui a construit les murs du stade d’antan.  Cet espace était jadis un simple terrain de jeux parsemé des palmiers et autres arbres et herbes, comme on en trouve dans la plupart des milieux paroissiaux congolais. 
Plusieurs paroissiens ont contribué à planter la pelouse, ici les ouvriers de la paroisse
           Les travaux de mise en valeur de cet espace commencèrent véritablement sous l’égide du Père Tshimanga Pascal, un missionnaire scheutiste comme le Père Carlos, de passage de travail dans la paroisse Notre Dame vers les années 1963 – 1965.
          Alors qu’il n’y avait à Bumba qu’un seul terrain de football en ville qu’on appelait « terrain de cercle sportif », aujourd’hui le lieu est transformé en marécage et en rizière, celui de la paroisse Notre Dame, à peine aménagé par le Père Tshimanga passait pour le meilleur, compte tenu de son emplacement stratégique, sur une bonne terre en plateau et en plein milieu de la cité de Bumba.


Les collégiens de Notre Dame ont aussi planté
          Mais les vrais travaux de construction du stade n’ont commencé qu’en 1977 avec le Père Carlos qui construisit le mur de la clôture du stade grâce en partie au financement du feu Litho Moboti alors candidat commissaire politique en campagne électorale aux élections de 1977 pour devenir membre du Bureau politique du  Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), parti unique au pouvoir du temps de Mobutu, et en partie, lorsque le financement de Litho s’épuisait, par le Père Carlos lui-même qui s’y est investi par son propre argent, de même pour reconstruire le même mur lorsqu’il s’est écroulé vers l’année 1986.  

Même les Bilenge ya Mwinda de la paroisse Notre Dame
          Au deuxième écroulement du mur en 2008, il aurait fallu 80.000 dollars pour que l’Etat congolais intervienne par le truchement de la Ministre de portefeuille de l’époque, Madame Mabunda Jeanine (maintenant Conseillère du Président Kabila en matière des droits des femmes) pour la reconstruction du mur.
          Donc, maintenant que la gestion du stade est désormais assurée par la paroisse Notre Dame, les choses sérieuses commencent…
          D’aucuns se félicitent de divers travaux amorcés sous la bonne main de la paroisse Notre Dame et souhaitent voir celle-ci poursuivre ses réalisations jusqu’au bout pour que la ville de Bumba soit enfin doté d’une installation sportive quasi moderne.

Le stade Mobutu, à côté, les écoles Mongbama et Notre Dame au fond
          La paroisse qui espère toujours voir la pérennité de la qualité des installations de sa propriété privée le stade, veillera à ce que les recettes générées par les matches ne soient plus désormais détournées  par les organisateurs des matches tels que le Cercle de football ou d’autres personnalités malintentionnées. Si donc la gestion financière des matches lui était entièrement confiée, beaucoup d’autres réalisations seront assurées pour un stade beaucoup moderne …
                                                         Antonio Lisuma


























L'Evêque Ernest Ngboko visite le Complexe scolaire Notre Dame de Bumba


La visite de l’Evêque Ernest Ngboko
au Complexe scolaire Notre Dame de Bumba

Son Excellence Monseigneur Ernerst Ngboko


, Evêque de Lisala

          Le Complexe scolaire Notre Dame de Bumba, comprenant les écoles suivantes : EP1 Notre Dame, Collège Notre Dame et ITM Notre Dame,  était dans la joie de recevoir  la visite  de Son Excellence Monseigneur Ernest Ngboko, évêque du diocèse de Lisala ce vendredi 27 mai 2016 vers 9 heures.
          A son arrivée à l’école primaire Notre Dame, tout le monde avait le sourire aux lèvres, enthousiasmé par la visite du nouvel évêque du diocèse de Lisala qui s’est fait accompagner du Chancelier, et de son intendante, une révérende sœur de la congrégation des sœurs thérésiennes.






          Le Directeur de l’école, les enseignants et les élèves battaient tous la main en entonnant le chant de bienvenue à Son Excellence Ernest Ngboko.    
          Plusieurs élèves déclamèrent des poèmes et des récitations en l’honneur de l’homme de Dieu, au bout desquels, une élève de 6e année prononça un discours retraçant l’existence, la progression, le fonctionnement, ainsi que la création de l’école par le Père Carlos. 
L'élève Ebonda Wilfried de 6e pendant son discours
          Après réception des cadeaux offerts par les élèves, l’évêque a prononcé le mot de circonstance en félicitant le fondateur de ce beau et magnifique établissement, et a prié pour le personnel de l’école, avant de se diriger vers le Collège situé juste à côté. 
 

L'Evêque prie pour l'EP 1 Notre Dame
          A son entrée au Collège, l’évêque était accueilli avec pompe d’abord par le personnel du Collège Notre Dame qui s’était aligné à l’entrée de l’EP 1 Notre Dame, ensuite par la masse des collégiens qui attendaient ce moment, rassemblés dans la cour du Collège Notre Dame, école dont la renommée lui était déjà parvenue à Lisala, et même lorsqu’il était encore Supérieur régional des Pères Scheutistes.
 
 
          Après l’hymne du Collège chanté par les collégiens des Humanités littéraire et scientifique, le discours circonstanciel prononcé par l’élève Monzia Grace de 4e littéraire, les cadeaux présentés par quelques élèves, le prélat a pris la parole pour remercier tout le Collège pour l’accueil chaleureux reçu ; il a encouragé les élèves à toujours bien étudier avec honnêteté et humilité comme leurs aînés l’ont fait, et c’est ce qui a fait que par les résultats toujours meilleurs aux examens d’Etat, l’école soit classée parmi les meilleurs du pays. 

 
          L’évêque a enfin prié pour le personnel et pour tout l’établissement avant d’aller boucler sa visite à l’Institut Technique Médicale (ITM) portant le même nom. C’est par les chants de bienvenue chantés par les élèves habillés tous en blanc que le Chef de l’église catholique au diocèse de Lisala fut accueilli à cette école des infirmiers en 3e année de progression depuis sa création. Le préfet de l’école, le Docteur Trésor Likenge l’a souligné au cours de son discours, avant de recevoir eux aussi la bénédiction et les encouragements épiscopaux.
 
                                                                                 Antonio Lisuma