dimanche 13 mai 2018

Céremonie de la bénédiction des travaux et de la débaptisation du nom de stade de la paroisse Notre Dame de Bumba


Cérémonies de la bénédiction des travaux et de la débaptisation

du nom de stade de la paroisse Notre Dame de Bumba.

 

          La journée de vendredi 4 mai 2018 a été marquée par la triple cérémonie de la bénédiction des travaux de la réfection et de la construction du stade de la paroisse Notre Dame de Bumba, de la pose de la première pierre pour la construction d’une nouvelle tribune, et de la débaptisation du nom du stade qui s’appellera désormais ‘’stade Père Carlos’’ de Bumba.

 
Tout a commencé avec une prière

          Tout a commencé vers 10 heures peu après l’arrivée au stade de son Excellence Monseigneur Ernest Ngboko Ngombe, l’évêque du diocèse de Lisala qui a présidé la cérémonie, en présence de Son Excellence monsieur Miché Mandia Lambi la Mene, l’Administrateur du territoire de Bumba, et de plusieurs autres personnalités telles que monsieur Odzogolo, l’Administrateur du territoire Adjoint en charge des questions politiques et administratives, Monseigneur Maemba Frédéric, l’évêque émérite du diocèse de Lolo, Monseigneur Gbema Limbole, évêque protestant de CNCA, Monsieur Libana Célestin, un notable Budja, etc.

 
Discours du Maître Iluku Gabriël

          Sous la modération de Monsieur Henri Engada, Enseignant à l’école primaire 2 Notre Dame et journaliste à la Radio Bumba-Lokole, plusieurs discours ont été prononcés pour la circonstance.

Dis          Le premier discours fut celui du Maître Iluku Gabriel, Préfet du Collège Notre Dame et Président du Comité de gestion du stade de la paroisse Notre Dame. Il retraça solennellement l’historique du stade de la paroisse Notre Dame qui jusque-là s’appelait stade Mobutu. Il expliqua en détail comment le stade fut arrivé à être aménagé et construit tel qu’il se présente à ce jour.


Discours de l'Administrateur du Territoire Mr Miché Mandia Lambi la Mene
          L’important financement commença en 1977 avec le candidat Litho Moboti, un proche du Président Mobutu, qui avait remis entre les mains du Père Carlos une importante somme d’argent pour la construction du stade de la paroisse Notre Dame, lors de son passage à Bumba, à l’occasion de la campagne électorale qu’il battait dans une des villes de sa base provinciale de l’Equateur, en prévision des élections de membres du Bureau politique du MPR (Mouvement populaire de la Révolution) le parti unique au pouvoir.

 


Discours du Notable Libana  Célestin
          Il expliqua ensuite comment le Père Carlos avait ajouté son propre financement pour poursuivre les travaux lorsque l’avancement des travaux avait consommé le tout dernier sou lui remis par le candidat Litho sans que ces travaux se fussent achevés.

 
Les vestiaires au nom du feu Litho Moboti

          Ensuite, à la suite de l’intervention du Père Carlos, il s’avère important de noter en outre l’intervention bienfaisante de certaines personnalités telles que le Ministre Omer Egwake qui avait construit la tribune dite « Baïmoto », et enlevé de mauvaises herbes qui envahissaient l’espace entourant l’aire de jeu à l’intérieur du stade, ainsi que la Dame Jeanine Mabunda, l’ex ministre de portefeuille et actuelle Conseillère du Président Kabila en matière des violences sexuelles, qui n’avait ménagé aucun effort en vue d’apporter le financement d’une importante somme pour la reconstruction du mur du stade qui s’est écroulé à la suite d’une forte tempête en février 2009.   



Discours de Monseigneur Gbema Limbole


          Du pionnier Révérend Père Tshimanga, les travaux de reconstruction du stade sont passés entre les mains du Commissaire du Peuple Litho Moboti, Père Carlos, Omer Egwake, Jeanine Mabunda, pour chuter encore aux mains du Père Carlos.
La première pierre de la Tribune cimentée   par l'Evêque de Lisala et L'administrateur de Bumba
 et dédiée à Madame Jeanine Mabunda

      Aujourd’hui encore les travaux sont revenus pour la nième fois au bon soin du Père Carlos. Cette fois, il a essayé de doter le stade des normes de la mondialisation : ayant terminé la construction d’un vestiaire pimpant neuf et moderne, il érige à présent les gradins tout autour de l’aire de jeu, et projette d’ériger dans un très bref délai une magnifique tribune moderne qui couronnera parfaitement les travaux du stade. « Un honneur et un prestige pour nous, a poursuit Maître Iluku, de voir notre stade jadis rustique se transformer aujourd’hui et se classer parmi les stades au standing classique et moderne dont on peut espérer un jour son homologation ».   
 

 
 
 


Le baptême de la première pierre
          Le Président Iluku achève son discours en termes suivants sur la débaptisation du stade au nom du Père Carlos : « … pour des raisons de conformité avec la sagesse africaine qui exhorte l’homme reconnaissant à toujours écrire le bien dans la pierre de crainte qu’il soit conservé jalousement et écrire le mal dans l’eau afin de l’oublier sans délai … ».  Ainsi exhorte-t-il la population à immortaliser le Père Carlos, en raison de multiples œuvres sociales telles que l’Hôpital Notre Dame, les écoles maternelle, primaires, ITM  et secondaire Notre Dame, le marché central, le stade, etc., réalisées par ce dernier en faveur de la jeunesse et de la population de Bumba. Immortaliser le Père Carlos ne serait pas un fait de hasard ni de complaisance ; ce serait sans doute le fruit de ses remarquables réalisations. Il en est de même avec le nom de Litho Moboti attribué au vestiaire, et Jeanine Mabunda pour la tribune qui sera bientôt construite.
Discours du Père Carlos

          Après le discours principal prononcé par Me Iluku Gabriel, l’assistance a également suivi avec intérêt ceux tenus par Monseigneur Gbema Limbole, l’évêque de l’église protestante CNCA avec de mots pleins de signification en faveur du Père Carlos, de celui avec des mots de remerciement tenus par le notable Célestin Libana, et surtout celui d’encouragement et de remerciement tenu par l’Administrateur de territoire Monsieur Miché Mandia Lambi la Mene qui, évoquant Saddam Hussein dans les infrastructures qu’il réalisait en Iraq, compara ce dernier au Père Carlos qui en a construit en faveur de la population de Bumba et les générations à venir, « ainsi, mérite-t-il des applaudissements… », a-t-il souligné.


La bénédiction du stade et des gradins
          Le Père Carlos n’a pas manqué de remercier tous ceux qui l’ont aidé en commençant par ses supérieurs hiérarchiques, les évêques Nganga, Nkinga et maintenant Ngboko, sans oublier les autres collaborateurs, les ouvriers…  dans son œuvre en faveur de la population de Bumba.


Le discours finale de Monseigneur Ernest  avec le chant entonné
"envoies des messagers Seigneur dans le monde entier

Après tout la joie éclate

  Monseigneur Ernest Ngboko a enfin procédé à la bénédiction des tous les travaux de gradins au stade, ainsi que du vestiaire Litho Moboti, avant la pose de la première pierre de la tribune Jeanine Mabunda, en compagnie de l’Administrateur...
                                                               

                                                                                      Antonio Lisuma

 

 

  










 

vendredi 11 mai 2018

Une bourse d’études au lauréat de Bumba


Une bourse d’études au lauréat de Bumba

 

« La Fondation Marcel Lihau » brandit une bourse d’études aux finalistes de l’examen d’État de l’édition 2018 du Territoire de Bumba. Cette ferme et solennelle promesse, nous l’avons suivie de Maitre Bienvenu, le chargé de communication de ladite fondation.

 

Après le Collège Lokole, Salongo, l’Edap-ISP, les Tisserins, le Complexe Espérance, la délégation de la Fondation Marcel Lihau était reçue au Collège Notre Dame du Père Carlos ce mardi 17/04/2018.

Après présentation de la délégation par l’inspecteur Chef de Pool du Secondaire, Boniface Kusagba, le chargé de communication a dans son speech aux finalistes transmis le message de l’autorité morale de la fondation dont il est porteur. Il s’agit du message de Jean Pierre Lihau, le cerveau d’État, à ses jeunes frères et sœurs finalistes de Bumba, d’une bourse d’études mise en jeu par la Fondation pour les finalistes de cette édition. Cette bourse sera octroyée au lauréat finaliste, c’est-à-dire le finaliste qui obtiendra le pourcentage le plus élevé parmi les autres. Celui-là se verra pris en charge par la Fondation aussitôt que le résultat sera publié sur le site intérêt.

 

Ainsi pour stimule et éveiller la conscience des finalistes, le chargé de communication est sur une campagne de sensibilisation. Il invite de ce fait les finalistes à se consacrer aux fins de mériter cette prestigieuse offre qui leur tombe comme une manne.

 

Au terme de son message à travers lequel il a souhaité à cor et à cri voir cette bourse revenir au collégien. Le chargé de communication, loin d’assister à une homélie, a eu à répondre aux préoccupations des finalistes. Notamment celles de savoir si et seulement si cette bourse sera réellement attribuée au vrai lauréat ou elle sera simplement attribuée à celui ayant des affinités avec les membres de la fondation. Aussi voudrait-on savoir si cette offre n’était pas venue juste pendant cette période préélectorale avec un petit agenda caché, celui de baliser le chemin en séduisant l’électorat aux fins de rafler le plus de voies lorsque les glas de la campagne auront sonné.

 

Aux interventions ponctuelles des finalistes, monsieur Bienvenu a eu des mots justes et pondérés pour couper  court aux spéculations. La bourse, a-t-il renchéri, sera bel et bien attribuée à celui qui l’aura méritée, c’est-à-dire au finaliste qui se sera distingué des autres par son pourcentage le plus élevé. Et cela sans coloration linguistique ni affinités.

 

Quant à l’agenda caché, il n’y en a pas. La fondation Jean Pierre Lihau n’est pas seulement à Bumba. Elle est à Kinshasa, au Congo central, bientôt à Tshopo, Lisala et Bongandanga.

Toutes les villes sont érigées en circonscription électorale et ne pourront en aucun cas recevoir concomitamment la candidature de Jean Pierre Lihau pour les législatives prochaines.

 

De surcroit, avait poursuivi Monsieur Bienvenu, la campagne électorale n’a pas encore commencé pour ce genre d’exercice. Si on brandit une telle offre, c’est parce qu’on aime son coin et on a beaucoup de projets sur lui, lesquels projets nécessitent des ressources humaines autonomes adéquates. Il est temps de commencer ne fut-ce que par-là, a conclu Monsieur Bienvenu.

 

La balle est donc dans le camp des finalistes. Quitte à eux de l’exploiter à leur fin.

 
                                       Rodrigue MODANDI, Prof du Collège Notre Dame.

Evaluation de la mission d’identification et de paie des agents de l’état par la rawbank à Bumba


Evaluation de la mission d’identification et de paie des agents de l’état par la rawbank à Bumba

 

Après une longue mission d’identification et de paie des agents des services de l’état à Bumba- du 31 janvier au samedi 07 Avril 2018- Verdier Katondi et Sabrina Tshibumbu, respectivement opérateur et caissière de la rawbank, tentent regagner finalement Kinshasa via Kisangani ce dimanche 08/04/2018 à bord de «  Classic », un bus de  transport en commun reliant  la ville de Bumba dans la province de la Mongala  à Kisangani, ville et chef-lieu de la province de la Tshopo. Un trajet de 650 kilomètres jonché de nids de poule et de ponts dans un état de délabrement  très avancé les attend.

La mission prévue pour un mois s’est vue prolonger jusqu’à couvrir tout un trimestre faute de transport aérien. La CAA, l’unique société privée qui assurait le transport sur cet axe s’était retirée  de la circulation depuis le 31/O1/2018 avançant comme raison le cheeking de son appareil. Ce vide créé contre toute attente a cruellement enclavé la population de ce coin.

Pour ce qui est de l’évaluation de ladite mission en ce premier  trimestre à dater de janvier 2018, le sondage effectué auprès de différents agents de tous les services concernés par ces opérations révèle la grande satisfaction de ceux-ci. C’est le cas  de l’ISP-Bumba, de la Santé, du Transport, des   Affaires Sociales, de la Justice, de la DGI… Ces agents ont exprimé leur sentiment de satisfaction due à  la façon dont la paie s’effectuait. Sur un horaire bien établi, lesdits agents procédaient à une paie bien ordonnée où le personnel des services  concernés  devrait répondre sans confusion à l’invitation et toucher leur salaire en toute sérénité.

Néanmoins, les services où le nombre des agents inactifs ou décédés battait le record, des réclamations et contestations autour de la personne désignée par le conseil de famille pour toucher le salaire du décédé faisaient tâche d’huile. Des procurations irrégulières mais dûment signées par l’autorité attitrée se voyaient rejetées  après  une contre-expertise de Verdier Katondi, l’opérateur, ou de la caissière. Ces services sources de contentieux sont : la  défense, l’économie, l’industrie… Chose encore curieuse  et amusante, quand on posait la question à ce groupe de gens litigieux de se présenter, ils répondaient en chœur : « c’est nous les décédés. »  Où a-t-on vu un décédé revenir à la vie, qui pis est, réclamer son salaire ? Ne cessaient de s’interroger nos frères de la rawbank.

Faisant d’une pierre deux coups, les agents de la Raw Bank n’ont pas laissé inaperçu la journée du O8 mars. Ils ont  célébré ce mois de la femme en réunissant autour d’eux les femmes de l’ISP –Bumba pour une soirée dansante. L’espace diocésain de Lolo dénommé «  Pondu moto, Loso moto » avait servi de cadre d’accueil à l’occasion de cette journée mémorable.

L’occasion faisant le larron, ces hôtes de Bumba en ont profité pour véhiculer la publicité de leur produit « illico cash ». Ils ont harangué leurs convives en scandant vivement un slogan vantant leur banque en ces termes : «  rawbank ! « », et les femmes de l’ISP de répondre en chœur : «  Is my bank ! »  Un slogan qui a vite pris  de l’ampleur et  gagné de l’extension dans le chef desdites femmes présentes au rendez-vous, voire de celles qui se trouvaient au-delà de ce carré.Il suffit simplement de crier : « Raw Bank ! » une réplique mélodieuse fredonnerait de toutes parts : «  Is my Bank ! » Il s’agit là d’un pari en voie de se gagner.

Pour tout dire, le souhait le plus ardent des Bumbatraciens est de voir la Raw Bank s’implanter en cette terre aux fins d’étancher leur soif et au demeurant gagner toute leur confiance.  Néanmoins, avec la rupture de transport aérien sur cet axe, la confiance de la population risque de s’évanouir comme fut le cas avec TMB.

 

 

Rodrigue MODANDI LOKO, Professeur au Collège Notre Dame de Bumba